DEROULEMENT D'UNE SEANCE D’HYPNOTISME-UNIVERSEL®
La séance se décompose en plusieurs temps.
1/ La présentation de la méthode de l’hypnotisme-universel ®
Explication de cette méthode spécifique, du fonctionnement de l’inconscient,
Des trois traumatismes de base : la confiance en soi et l’estime de soi, les dix deuils, les quatre niveaux d’abus sexuels, puis des deux blessures : l’abandon / le rejet, et la trahison.
Dès lors, le thérapeute faisant preuve d’une écoute très aigüe, ne fera que reprendre systématiquement et précisément, pendant toute la séance, les termes du consultant, ses expressions, ses métaphores, tout autant négatifs que positifs.
Aucune manipulation n’est donc possible.
2/ La prise d’informations, autrement appelée l’anamnèse
Objectif : identifier toutes les émotions et les états négatifs chez le consultant, trouver leur dénominateur commun responsables du ou des dysfonctionnements dans sa vie.
Travail indispensable pour nettoyer l’inconscient, qui commence avec l’enfance du consultant jusqu’à aujourd’hui. Car la personne s’est construite depuis son enfance. Ne pas tenir compte de l’enfance revient à construire un château de sable qui s’écroulera dès qu’une émotion liée à une situation non réglée arrivera telle une vague, pire, un tsunami dans certains cas.
3/ Le déchargement
Objectif : nettoyer l’inconscient du consultant, une fois le dénominateur commun « débusqué ».
Le thérapeute va demander au consultant de remplacer tout ce qu’il avait vécu de négatif par du positif.
La thérapie commence dès lors, par le biais de l’hypnose conversationnelle : le thérapeute reprend au passé – au passif – les émotions et états négatifs du consultant, et reprend au présent tous les changements que le consultant veut/peut mettre en place dans sa vie pour ne plus être en « mal-être », en dysfonctionnement, en difficulté, en souffrance.
La dissociation commence alors, avant même l’induction.
C’est la phase du « déchargement ».
4/ La mise sous hypnose, ou induction
Objectif : mettre le consultant dans un état de conscience modifié.
L’état de conscience modifié, c’est « lorsque l’individu ne dort pas, les trois composantes de la conscience sont actives et associées :
L’éveil – par opposition au sommeil au cours duquel on « perd conscience » -,
La perception réaliste de son environnement.
La perception de soi-même.
Si l’une ou l’autre de ces composantes est diminuée, éteinte ou dissociée, on bascule dans un état de conscience modifié.
C’est donc un état mental différent de l’éveil ordinaire qui a, par l’hypnose, des effets thérapeutiques, pour soulager des symptômes ou des maladies ». *
*https://www.inserm.fr/c-est-quoi/a-mediter-cest-quoi-un-etat-de-conscience-modifie/
5/ La propagation des suggestions post-hypnotiques
Objectif : renforcer le positif dans le corps, le cœur et l’esprit du consultant.
Le thérapeute s’adresse et travaille avec l’inconscient du consultant, en répétant des suggestions post-hypnotiques positives incluant les mots et expressions de celui-ci, qui vont se propager dans les zones du cerveau, mais aussi dans les cellules du corps.
6/ Le réveil
Objectif : revenir – en partie – dans le « monde réel »
7/ Le souvenir heureux
Objectif : mobiliser les ressources du consultant, renforcer sa confiance en lui.
C’est un ancrage positif dans son inconscient : les sensations agréables d’un souvenir heureux réveillent les mémoires cellulaires, permettant au consultant de savoir qu’il peut faire appel à ses facultés quand bon lui semble.
Le consultant se réveille totalement après ce souvenir.
Qui peut, parfois, faire resurgir du négatif : le consultant « n’aura pas tout dit » au thérapeute.
Alors le thérapeute pose de nouvelles questions, et le « sujet/problème » sera traité en deuxième séance.
APRES UNE SEANCE : La prescription de tâche
Objectif : permettre au consultant de se débarrasser définitivement d’une émotion ou d’un état négatifs « récalcitrants », dont dépend son bien-être.
C’est un rituel thérapeutique qui demande au consultant, tous les jours, et si possible à la même heure :
D’écrire toutes les émotions et tous les états négatifs par rapport à une personne ou une situation,
Avec son vocabulaire propre, incluant des mots éventuellement grossiers,
Et lorsque le consultant n’a plus rien à écrire,
Il déchire ce qu’il a écrit, jette symboliquement son papier dans les toilettes – si possible après l’avoir brulé-, et tire la chasse d’eau.
Le lendemain, il recommence,
Et encore et encore dans les jours suivants jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à « dire » /écrire.